PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
Étanchéité à l’air

 

1970 : origine des recherches sur la condensation et l’étanchéité à l’air

Dès les années 70, les Etats-Unis ont entamé des recherches sur la nature des flux d’air aléatoires à travers les enveloppes de différents bâtiments. Cette démarche et ces recherches avaient pour but de quantifier ces flux et de rendre les constructions imperméables pour limiter les pertes énergiques et par conséquent accroître sa performance énergétique.

Si en France le Centre technique de l’équipement de Lyon s’est penché sur ce problème dans les années 80, cette recherche n’a pas suscité plus d’intérêt auprès des principaux concernés : les milieux de la construction. Ce n’est qu’en 2006 à Mulhouse, que la toute première entreprise dédiée à la mesure des courants d’air a vu le jour. Non sans difficulté et grâce au soutien du Conseil Régional d’Alsace, l’entreprise a pu faire la preuve de sa légitimité en montrant que les pertes énergiques pouvaient être maîtrisées, non pas en changeant de système de chauffage, mais en traitant correctement les défauts des enveloppes de bâtiments. En agissant sur la structure, le retour sur investissement était désormais garanti pour le client et les émissions de CO2 limitées.

 

La condensation, mauvaise isolation et dégradation du bâti

La condensation apparaît le plus souvent dans des endroits qui subissent des défauts d’isolation, en particulier dans les pièces peu ou non ventilées et davantage exposées à une forte production de vapeur d’eau, comme par exemple la cuisine, la salle de bain ou encore la buanderie.  Une bonne isolation couplée à un bon système de ventilation vont permettre de générer une forte réduction de la condensation et cela va limiter les différentes dégradations possibles causées par celle-ci. Nos équipes du Groupe Le Carré ont le savoir-faire pour vous apporter des solutions durables en matière d’étanchéité à l’air afin d’optimiser votre performance énergétique.

En effet, 90 % de l’humidité des enveloppes vient de la vapeur d’eau contenue dans l’air, ce qui fait de la convection le mode de transfert thermique le plus impactant sur la consommation d’énergie.

La vapeur d’eau se déplace dans l’air à l’occasion de mouvements convectifs. Or, lorsque la température change d’une pièce de vie à une autre ou d’un espace à l’autre, cette vapeur d’eau est susceptible de changer d’état. Elle passe alors de gazeux à liquide.

Cette eau engendre des biodégradations lorsque se développent bactéries, champignons, moisissures, insectes.

 De plus, elle peut entraîner des dégradations de nature corrosive sur les éléments métalliques ainsi que des éclatements structurels si l’eau infiltrée gèle.

 Pour lutter contre la condensation, il faut commencer par changer ses habitudes de vie : consommer moins d’eau chaude dans la salle de bain ou faire sécher son linge en extérieur plutôt que dans une pièce fermée de votre maison, par exemple. Cela permettra de limiter l’apparition d’humidité et donc de réduire nettement les risques de condensation.

Il est également important d’apporter une bonne isolation à votre maison, pour cela l’isolation thermique par l’extérieur est la mieux adaptée. En effet, elle permet de lutter contre les ponts thermiques qui facilitent l’apparition de condensation.

 

Couplage étanchéité à l’air de l’enveloppe / système de ventilation

Une ventilation permanente va permettre de prévenir contre la formation de vapeur d’eau.

L’étanchéité suppose que l’air ne rentre ni ne sorte du bâtiment, mais qu’advient-il alors du renouvellement nécessaire de l’air et de l’humidité générés par les habitants ? La ventilation reste primordiale et s’il existe différentes techniques d’aération : simple flux, double flux, ventilation naturelle, puits provençal, ils ont leurs avantages mais aussi leurs inconvénients. A ce jour, le meilleurs moyen reste le plus simple : l’ouverture régulière des fenêtres, comme on le pratique depuis toujours et chauffer régulièrement votre maison en hiver.

 

 

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