Ce système d’isolation comprend plusieurs éléments : la paroi porteuse verticale en maçonnerie, un isolant thermique extérieur, un revêtement de protection et de finition, enfin les menuiseries rapportées sur la paroi.

 

L’isolation peut être assurée de différentes manières :

  • enduit organique ou hydraulique sur isolant, un isolant est fixé à même le mur
  • bardage rapporté, une ossature est fixée au mur porteur et les éléments de parement fixés sur l’ossature
  • vêtures ou vêtages, des systèmes combinant un isolant (polystyrène, laine de roche ou polyuréthane) et un parement. Le tout est fixé sur la paroi verticale. Le principe des vêtages est identique mais il n’intègre pas d’isolant thermique et ne nécessite pas l’aménagement d’une lame d’air.
  • Il peut aussi prendre la forme d’un revêtement attaché
    • en pierres minces directement attaché à la façade et suppose l’installation d’un isolant thermique indépendant à même le mur
    • en façade semi-rideau armature métallique pour les constructions lourdes
    • en contre-mur en briques (ou double mur)

 

 

L’isolation est possible soit avec un enduit à base de liants organique, soit avec un enduit hydraulique.

L’ITE support d’enduit mince s’adapte aux constructions neuves ou anciennes dont les parois sont en béton brut, en béton banché ou en éléments de maçonnerie. A noter que, sur les supports neufs, seule la pose collée est admise.

 

 

Sur un support d’enduit mince

L’isolant peut être fixé au mur par collage ou fixation mécanique, on peut aussi opter pour une solution mixte « calé/chevillé » si le mur est irrégulier ou si on pose de la laine de roche.

 

Pour la pose collée, il y a plusieurs options : le collage en plein (pour les surfaces parfaitement planes), le collage par plots ou par boudins (pour les surfaces irrégulières jusqu’à 1 cm) ou le calé/chevillé (pour les surfaces présentant des irrégularités au delà de 1 cm, le collage étant renforcé par des chevilles en étoile).

 

Le support doit être préparé pour assurer l’adhérence des panneaux de polystyrène, il doit pas être en bon état et débarrassé de tout revêtement imperméable. Fixer les profilés sur le mur à 15 cm du sol, puis poser les panneaux encollés sur la première rangée, en appui sur la le rail de départ. Monter les rangées en décalant les joints et en vérifiant régulièrement leur planéité. Poncer la surface avec une taloche abrasive avant d’appliquer l’enduit en respectant les consignes du fabricant.

 

Pour une pose calée/chevillée, il faut laisser la colle sécher 10 heures avant de poncer les panneaux et de poser les chevilles. Puis la paroi doit encore sécher de 12 h à 3 jours avant application de l’enduit. Des bandes d’armature et un système de renfort dans les angles et aux jointures des profilés de départ doivent être posés avant d’enduire la surface des panneaux. Pour un mur particulièrement exposé, deux couches d’armature peuvent être posées.

 

Il faut compter minimum 24 h pour que la couche armée soit bien sèche. Un produit d’impression est alors appliqué et le revêtement de finition peut être posée dès le lendemain.

 

 

Sur un support d’enduit épais

Ici, des panneaux isolants spécifiques rainurés sont nécessaires pour l’adhérence de l’enduit hydraulique. L’installation se fait globalement comme sur un enduit mince mais la pose de profilés n’est pas autorisée si la les panneaux sont fixés selon la méthode calé/chevillé. Une fois les panneaux d’isolant posés, un treillis métallique doit être fixé par sa partie supérieure avec des chevilles, agrafes ou cavaliers. Les lés de treillis doivent se chevaucher sur minimum 6 mailles. Pour plus de solidité aux coins des ouvertures, des petits carrés de trame sont posées en renfort, sur une ligne perpendiculaire aux diagonales. L’enduit peut être alors être appliqué suivi, 24 h après, de la couche de finition.

 

 

ITE et menuiseries extérieures

 

Il est indispensable d’assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau entre le dormant des menuiseries et le gros œuvre.

 

Lorsque la menuiserie est posée au le nu extérieur du gros œuvre et que l’isolant s’arrête au droit de la menuiserie, la partie haute peut être protégée par un profilé en linteau alors qu’une bavette rapportée assurera l’étanchéité de la partie basse. Notons qu’il est préférable que l’isolant recouvre légèrement le dormant de la menuiserie.

 

Lorsque la menuiserie est posée en applique au nu extérieur du gros œuvre, une évacuation doit être prévue en cas d’infiltrations d’eau, au moyen d’un profilé d’arrêt haut, qui permettra le drainage. Les montants du dormant devront avoir un profil intégré ou rapporté, de même que la bavette qui peut  aussi être rapportée. Assurer l’étanchéité à l’air aux jonctions entre le bloc-baie et le gros œuvre en doublant le joint de finition (sur l’extérieur et sur l’intérieur).

 

Lorsque la menuiserie est posée en tableau au nu intérieur du gros œuvre, il faudra impérativement assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau entre le parement de l’isolation et le dormant de la menuiserie. Un retour d’isolant doit être prévu au niveau de l’allège. Cela peut se faire au moyen d’une bavette rapportée, munie de relevés latéraux, que l’on dispose derrière l’isolant ou le revêtement et que l’on fixe dans le gros œuvre avec des équerres.

 

Lorsqu’il y a un système de volets ou de persiennes, la continuité de l’isolation doit être préservée et les eaux d’infiltrations correctement évacuées.

Pour une menuiserie posée en embrasure avec volet roulant, un joint de mousse doit être posé entre le coffre du volet et le linteau. Pour la partie haute, un profilé équipé d’un dispositif d’évacuation des eaux arrête l’isolant.

 

Dans le cas d’un bloc-baie avec coffre de volet roulant intégré, l’isolant s’arrête au droit du linteau sur la face extérieure. Sur l’intérieur, l’isolation du coffre du volet supprime le risque de pont thermique.

Le même principe s’applique au système avec persiennes intégrées.

 

Enfin, sur une menuiserie existante posée en embrasure, on crée systématiquement un pont thermique à moins de recouvrir et d’isoler l’appui existant jusqu’au dormant de la menuiserie. Une bavette rapportée arrête alors l’isolant et un joint de mastic assurera l’étanchéité à l’air.

 

 

Comme l’ITE s’arrête en général à environ 15 cm du sol extérieur, le point de rencontre du plancher bas et de la façade peut entraîner des ponts thermiques en isolation par l’extérieur.

 

 

Dans les constructions traditionnelles on lutte contre cette rupture en allongeant le parcours du flux de chaleur. Pour ce faire, on recouvre la face externe des semelles filantes d’un isolant, en général du polystyrène extrudé. Puis on pose un revêtement ou un film. Un joint de mastic souple scelle l’espace entre l’ITE et l’isolation du soubassement.

On peut aussi faire descendre l’isolant extérieur jusqu’au semelles de fondation et isoler la face interne des semelles filantes.

 

Dans le cas d’une construction neuve les semelles peuvent aussi être complètement habillées. Mais il existe d’autres solutions, comme par exemple la pose d’éléments de construction isolants dès les premiers rangs des parois verticales. Associés à des chapes flottantes, ces  éléments garantissent la rupture des ponts thermiques.

 

 

L’isolation extérieure doit aussi être continue avec la partie supérieure de la construction, notamment la toiture.

 

 

Pour une toiture inclinée, l’isolant doit simplement être en contact avec l’isolant des combles, aménagés ou non. Par exemple dans le cas d’une isolation en double couche, l’isolant du gros œuvre peut rejoindre l’isolant extérieur des combles. Attention cependant à respecter la ventilation de la toiture.

 

Pour les rives, l’isolant posé entre les chevrons doit passer au dessus du mur pignon pour entrer en contact avec l’isolant extérieur. Un voligeage protègera la sous-face.

 

Pour un toit-terrasse déjà isolé par le dessus, il suffit de remonter l’isolant et l’étanchéité de la terrasse sur l’acrotère. Protéger l’ensemble sous une couvertine et fixer le tout sur l’acrotère avec des pattes de fixation.

 

Le raccordement latéral avec une toiture nécessite que l’ITE soit arrêté 15 cm au dessus de la couverture, un panneau de polystyrène extrudé placé entre l’ITE et le voligeage assure alors la continuité avec l’isolant. Un chéneau en zinc, fixé sous l’ITE et recouvrant L’isolant placé dessous, assurera l’évacuation des eaux de pluie.

 

Le même système fonctionne pour une toiture en pente, simplement le chéneau doit recouvrir les éléments de couverture.

 

 

L’enduit sur ossature bois

 

Ici, les panneaux classiques sont simplement remplacés par des panneaux en fibre de bois. Ceux ci sont munis de rainures et de languettes. Une couche d’accrochage doit être appliquée, puis un treillis d’armature, une couche de fond, un crépi, une couche de finition, enfin une protection. Ces panneaux se fixent à l’agrafeuse pneumatique ou des vis à tête isolée et rondelles rosaces.

Pour une pose avec agrafes inoxydables,

  • sur ossature bois : les points d’attache ne doivent pas être espacés de plus de 100 mm et jamais moins de 30 mm du bord du panneau. Enfin, ils doivent être enfoncés de minimum 30 mm dans le support.
  • sur une surface en bois massif : l’intervalle minimum entre chaque fixation est de 240 mm et  toujours à 30 mm minimum des bords du panneau.
  • Pour une pose avec vis et rondelles,
  • sur ossature bois : prévoir au moins 3 points de fixation par montant à 50 mm minimum du bord du panneau.
  • sur une surface en bois massif ou maçonnerie : prévoir six fixations dont 4 aux coins et deux sur une ligne médiane au tiers des extrémités du panneau.

Pour poser le premier rang, installer un profilé à 250 mm du sol minimum. Isoler le soubassement avec un matériau hydrophobe (polystyrène extrudé) et poser les rangs suivant à joints décalés.

 

La continuité de l’isolation doit aussi être assurée au niveau de la toiture. Pour pallier aux variations de dimensions du bois, il faut laisser entre le panneau de façade et la toiture. Il suffira de combler cet espace avec un joint isolant.

 

Le même problème doit être adressé au niveau des menuiseries. L’isolation doit aller jusqu’au dormant des fenêtres. Fixer un panneau d’isolant sur la lisse, au niveau du linteau, et faire un joint d’étanchéité entre le panneau et le dormant. Doubler d’un système d’étanchéité entre la lisse de linteau et le dormant de la fenêtre.

 

Le logement des coffres de volets roulants doit aussi être isolé au moyen de panneaux de fibres de bois.

Enfin, les soubassements doivent être isolés avec un enduit adapté. Veillez à protéger les panneaux isolants de la pluie avant de poser l’enduit.

 

Aussitôt après la pose de l’isolation, appliquer une couche de fond (minimum 3 mm). Laisser sécher 3 semaines puis poser une couche d’enduit de base ou mortier d’enrobage de 5 mm environ dans laquelle le treillis d’armature sera marouflé. Les lés doivent se superposer sur minimum 10 cm et un enduit de finition doit être appliqué avant 7 jours. Une fois le crépi sec, une couche de protection peut être appliquée.

 

 

 

Il s’agit d’un revêtement extérieur posé sur les parois verticales, généralement constitué d’une ossature bois et d’une peau. Il est idéal pour les réfections sur de l’ancien ou comme isolation thermique.

L’intérêt des peaux de ce type de bardage est qu’elles permettent différents choix architecturaux. Le plus souvent elles sont en bois (tuiles, tavaillons, bardeaux, clins) mais elles peuvent aussi bien être en PVC, métal, fibres de haute densité, matériaux composite divers…

La pose horizontale avec recouvrement est la plus commune mais elle peut aussi être à claire-voie, verticale ou même diagonale. Ensuite il existe des panneaux de contreplaqué, des panneaux composites, des panneaux métalliques… Le choix est donc assez vaste en termes de couleurs, formes et matières.

 

 

L’ossature

 

la plus fréquente est constituée de chevrons de bois qui doivent être traités contre les champignons et les insectes. Ils sont disposés en réseau vertical à même la paroi ou au moyen d’équerres métalliques, ces dernières pouvant être réglables ou non. Ces pattes métalliques se fixent de part et d’autre des chevrons qui doivent reposer sur au moins cinq appuis.

Les grandes plaques, panneaux ou clins sont ensuite fixés horizontalement sur les chevrons.

L’isolation extérieure est simplement posée derrière le bardage, en gardant une lame d’air ventilée entre l’isolant et la face arrière du bardage.

Les chevrons peuvent aussi être fixés directement sur la paroi, notamment pour le bardage des niveaux inférieurs. On utilise alors des systèmes de chevilles à frapper, ou des systèmes de vis avec cheville et rondelles assez longues, placées en partie médiane des chevrons. Cependant, avec cette technique, si l’isolant est posé en monocouche, des ponts thermiques se créent au niveau des chevrons. Mais il existe des ossatures métalliques avec bardeaux prévues à cet effet.

 

Les isolants retenus doivent être certifiés ACERMI, répondre au classement : I1 S1 O2 L2 E1, être non hydrophiles et résistants au feu (M0 pour laines minérales, M1 pour plastiques alvéolaires).

 

 

Isolant en panneaux rigides

 

Il est généralement fixé à l’aide de chevilles étoiles avec un diamètre de collerette qui dépendra du type d’isolant : laine minérale en panneaux semi rigide (minimum 80 mm) ou laine minérale ou plastique alvéolaire en panneaux rigides (minimum 50 mm).

 

L’isolant peut bien sûr être doublé en ajoutant une couche sur les chevrons ou entre les éléments d’un contre chevronnage. Les panneaux, posés verticalement ou horizontalement, doivent être jointifs, et sans passage d’air entre l’isolant et la structure porteuse. S’il y a une deuxième couche il est donc judicieux de décaler les raccords d’une couche sur l’autre.

 

Si les panneaux sont en laine minérale, ils peuvent être embrochés sur les pattes de l’ossature et une seule fixation supplémentaire s’imposera par panneaux. Autrement il faudra prévoir deux fixations par panneau.

 

En revanche, les isolants alvéolaires ne doivent pas être embrochés sur les fixations des chevrons et il faudra minimum deux chevilles étoiles par plaque ou m². Ils peuvent aussi être simplement collés.

 

 

Isolant en panneaux de laine à dérouler

 

Ceux ci peuvent être posés à l’horizontale ou à la verticale mais ils ne devront pas être embrochés sur les pattes de fixation des chevrons.

En pose verticale, il s’agit de poser deux fixations en haut, puis répartir deux fixations par m² sur le reste de la surface.

 

Pour la pose horizontale, il faut poser des fixations en haut et en bas, puis tous les deux chevrons. Afin d’évacuer comme il se doit les infiltrations d’eau de pluie et la vapeur provenant de l’habitation, ne pas oublier la lame d’air de 2 cm entre le dos du bardage et l’isolant.

 

Pour les peaux à joints ouverts une protection supplémentaire doit être appliquée sur les chevrons bande de PVC souple, feutre bitumé, feuillard en aluminium laqué ou bande EPDM). Ceci n’est pas utile pour les bois traités pour la classe 3.

 

Dans certains cas (clins en fibre ciment) il faudra prévoir un film pare-pluie entre les ossatures primaire et secondaire.

 

 

Les liteaux

Comme les chevrons, ils doivent être traités contre les dégradations d’origine biologique. Leur taille doit aussi être suffisante pour supporter le poids de la peau. Les liteaux ne doivent pas être posés en porte à faux sur plus de 150 mm. L’entraxe entre les liteaux dépend des éléments de bardage, il est défini par le fabriquant.

 

 

Les bardages en lames ou en clin

Ils peuvent être posés à l’horizontale, à la verticale ou en diagonale. Elles sont profilées en rectangle, en trapèze ou suivant une ligne spéciale dans un souci esthétique et pratique (favoriser l’écoulement des eaux). La pose se fait par chevauchement ou par rainure et languette. Il existe aussi des systèmes de clips.

 

Les fixations doivent être en acier inoxydable ou en alliage d’aluminium. Pour des bois plus légers, des vis ou des clous électrozingués feront l’affaire.

 

Les angles du bardage doivent être renforcés au moyen de profilés et de pattes d’angle. Il existe également des angles en terre cuite adaptés aux bardages non traditionnels. La fixation des chevrons se fait de manière classique avec des pattes équerres.

 

 

Les bardages rapportés sur ossature bois.

On les pose minimum 150 mm au dessus du sol fini après avoir isolé le soubassement avec, par exemple, un polystyrène extrudé avec enduit de protection. La partie inférieure de l’ossature doit être protégée avec une grille pour permettre la circulation de l’air et empêcher l’accès aux rongeurs. Prévoir aussi une lame d’air en haut de l’ossature. Pour éviter le pont thermique, veillez à ce que l’isolant soit solidaire de celui de la toiture.

 

Si la construction comporte des joints de dilatation, il faut interrompre le bardage afin qu’ils puissent faire leur office et parer aux mouvements de la structure. A cet endroit, il suffit de mettre un isolant fibreux. Si l’isolant est rigide il faudra l’interrompre aussi et traiter le joint.

 

Au niveau des menuiseries, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, la circulation de la lame d’air doit être assurée sous les tablettes et en linteau. On utilisera des grilles pour protéger ces sorties de lame d’air.

 

 

 

 

Cette solution relève plus particulièrement des techniques de maçonnerie. Au lieu d’un bardage, une maçonnerie en petits éléments est créée, qui ménage une coulisse isolée entre le mur extérieur et le mur intérieur. Ce mur extérieur pare à l’humidification du mur intérieur, la coulisse agissant comme une chambre de décompression.

 

Dans un sens, l’isolant hydrophobe et non capillaire assure une protection supplémentaire contre le passage d’eau et le mur intérieur reste sec.

 

Dans l’autre sens, la vapeur d’eau émanant de l’habitat traverse le mur intérieur et l’isolant, elle se condense au contact du mur de parement et l’eau s’évacue alors par la coulisse. Pour assurer une bonne canalisation, il faut donc veiller à protéger la partie inférieure de la coulisse avec une membrane d’étanchéité.

 

Le mur intérieur étant enduit, l’étanchéité à l’air est assurée. Il peut l’être soit du côté habitat, soit côté coulisse (si l’on veut conserver un mur brut à l’intérieur). Un pare vapeur n’est pas utile sauf pour les maisons à ossature bois – dans ce cas il faut un pare-vapeur du côté intérieur de la structure.

 

Attention, si la paroi extérieure est très exposée aux éléments, il faudra impérativement prévoir une lame d’air de 2 ou 3 cm entre l’isolant et le dos du mur de parement.

 

Quant au choix de l’isolant, il peut être en panneaux rigides ou semi-rigides emplastique alvéolaire, verre cellulaire, laine minérale, liège…

 

En cas de rénovation d’un double mur, le remplissage complet par insufflation de perlite, laine minérale ou polystyrène expansé augmente les contraintes sur le parement surtout en cas de gel ; il est donc déconseillé si le mur de parement est fragilisé.

 

Le même problème se pose pour une construction neuve mais ici, il suffit, dès le départ, de choisir un parement résistant au gel.

 

Dans cette configuration, le mur intérieur ne fait finalement office que de mur porteur.

 

On peut poser un double mur sur plancher en terre-plein, sur sous-sol ou sur vide sanitaire.

 

Sur une dalle en terre-plein, le mur porteur et le parement sont posés sur les semelles filantes, une dalle désolidarisée est donc préférable.

 

 

Si  la dalle se trouve au niveau du sol extérieur

Il faut construire le mur sur des éléments constructifs isolants – des blocs de verre cellulaire par exemple, qui assurent la continuité de l’isolation avec la coulisse, donc réduisent les ponts thermiques.

 

L’isolation thermique du plancher bas se fait grâce à un plancher rapporté en sous-face, avec une chape flottante isolée côté intérieur.

 

Si la dalle est plus haute, le mur porteur et le parement débutent au même niveau. Il suffit que la coulisse soit entièrement remplie d’isolant et que le parement soit enduit d’une protection perméable à la vapeur d’eau.

 

 

Sur les parties hautes

Là encore, la continuité de l’isolation de la coulisse avec celle de la toiture doit être assurée, qu’elle soit entre les chevrons ou extérieure. Il en va de même aux jonctions avec les menuiseries.